Pour faciliter leur maintien à domicile, les seniors et les personnes en perte d’autonomie ont la possibilité d’adapter leur logement afin de le rendre plus accessible. Des aménagements comme le monte-escalier sécurisent l’habitation, notamment les marches d’escalier pour réduire les risques de chute. Le prix d’achat et d’installation d’un tel équipement est relativement élevé selon le modèle ainsi que les contraintes liées à la pose. Cela peut être difficile à supporter pour certains ménages. Le site Immo Feed a recensé, pour vous, les différentes aides et dispositifs prévus par l’État pour le financement d’un monte-escalier.
Sommaire
Les subventions pour l’acquisition d’un monte-escalier
Afin d’installer un monte-escalier, plusieurs subventions sont proposées aux ménages qui respectent les conditions d’éligibilité.
L’allocation personnalisée d’autonomie
L’allocation personnalisée d’autonomie (APA) prend en charge les frais liés à la perte d’autonomie comme le prix d’un Otolift monte-escalier pour un senior d’au moins 60 ans. Ce dernier doit aussi être classé de 1 à 4 sur la grille AGGIR (Autonomie gérontologique groupes iso-ressources) et vivre effectivement à domicile.
L’APA subventionne une partie des coûts en tenant compte de ses ressources.
Plus les revenus du foyer sont faibles, plus la prise en charge du monte-escalier est importante. Le montant de l’aide varie de 705,13 € à 1 807,89 €. Vous pourrez faire la demande auprès du Conseil départemental, du Centre Communal d’Action sociale (CCAS) ou du Centre Local d’Information et de Coordination (CLIC).
La subvention « habiter facile » de l’Anah
L’installation de votre monte-escalier est éligible à l’aide de l’Anah (Agence nationale de l’habitat) lorsque vous êtes propriétaire du logement dans lequel les travaux seront réalisés. Vous devez y résider depuis plus de 15 ans et justifier d’une perte d’autonomie. La subvention est destinée aux personnes en situation de handicap ou ayant 60 ans au moins.
Des conditions de ressources sont fixées par l’Anah et les travaux doivent être confiés à un professionnel. Le montant du financement varie entre 35 % et 50 % du coût hors taxes des travaux. Il est plafonné à 7000 € pour les revenus modestes et à 10 000 € pour les revenus très modestes.
La prestation de compensation du handicap
La prestation de compensation du handicap (PCH) est une aide de la Maison départementale des personnes handicapées (MDPH) pouvant financer l’installation d’un monte-escalier. Les personnes éligibles doivent répondre à des conditions de perte d’autonomie, d’âge et de résidence. Le montant accordé est plafonné à 10 000 € et peut représenter jusqu’à 50 % du coût total des travaux.
L’aide des caisses de retraite
Votre caisse de retraite peut vous aider à financer un monte-escalier lorsque :
- l’installation se fait dans votre résidence principale (locataire ou propriétaire),
- vous avez 55 ans ou plus,
- l’assistance d’une personne est indispensable pour effectuer les gestes du quotidien.
D’autres conditions peuvent également s’appliquer selon que vous soyez un retraité du régime général ou de l’État. Plafonné à 3 500 €, le montant de l’aide dépend de vos ressources et de celles des personnes faisant partie du foyer. Le financement ne pourra pas être versé si vous recevez déjà des aides comme l’APA, la PCH ou une MTP (Majoration pour tierce personne).
Les prêts à faibles taux et les avantages fiscaux
Certaines personnes peuvent financer l’installation d’un monte-escalier en bénéficiant d’un crédit à faible taux comme le prêt pour l’amélioration de l’habitat de la CAF (caisse d’allocations familiales). Le montant accordé est limité à 1 067,14 € et ne peut dépasser 80 % du coût total des travaux. Le remboursement s’effectuera sur 36 mois avec un taux d’intérêt plafonné à 1 %.
Il y a aussi le prêt à faible taux d’Action Logement qui s’élève à 10 000 € au maximum pour une durée limitée à 10 ans.
En ce qui concerne la défiscalisation, l’installation d’un monte-escalier est éligible à la réduction de la TVA à un taux de 5,5 %. Un crédit d’impôt peut aussi être accordé pour les travaux dans le cadre du plan d’aide pour l’aménagement du logement. D’autres dispositifs peuvent également être proposés au niveau local.